
Lors d’une réunion tenue le mercredi 13 août 2025 avec les promoteurs de spectacles, son directeur, Koné Dodo, a dévoilé une série de mesures strictes qui entreront en vigueur dès le 1er septembre.
Des règles claires pour une meilleure organisation
D’entrée de jeu, M. Koné a insisté sur le respect scrupuleux des capacités d’accueil des salles. « Quand on dit qu’il s’agit d’une salle de 4 000 personnes, il faut 4 000 personnes pendant le spectacle. Pas plus. Quand c’est 1 500 places, c’est 1 500 places, pas 1 501 personnes », a-t-il martelé devant la presse. Cette précision vise à garantir la sécurité du public et à préserver l’intégrité des infrastructures.
Tolérance zéro sur les horaires
Autre point majeur : la ponctualité. Le directeur du Palais ne cache plus son agacement face aux retards répétés. « Nous avons insisté sur le respect de l’heure des spectacles. Une fois l’heure convenue passée, mes équipes vont désormais interrompre l’électricité », a-t-il prévenu. Une mesure radicale, mais qui témoigne de la volonté de restaurer la discipline dans le secteur.
Fin des commerces et de l’alcool dans l’enceinte
Dans un souci de recentrer les événements sur leur vocation artistique, le Palais bannit désormais les commerces et la vente de boissons alcoolisées pendant les spectacles. « Nous ne voulons plus de commerces dans les salles. C’est un marché, c’est un festival de bouffe ou c’est un concert ? », s’est interrogé M. Koné, visiblement lassé de voir les salles transformées en foires gastronomiques.
Un coût énergétique devenu insoutenable
Ce durcissement s’explique aussi par des considérations économiques. Le directeur a révélé que l’établissement a dû s’acquitter de 120 millions FCFA de facture d’électricité l’année dernière, en grande partie à cause du non-respect des horaires. « Nous allons essayer de mettre de l’ordre », a-t-il promis, appelant une fois de plus les promoteurs à faire preuve de professionnalisme.
Vers une nouvelle ère de rigueur
Ces mesures, bien que strictes, traduisent une volonté de redonner ses lettres de noblesse à la scène culturelle abidjanaise. Le Palais de la Culture veut désormais être un lieu d’excellence, où l’art et l’organisation marchent main dans la main.