
Cette initiative s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement ivoirien d’assainir le secteur des transports terrestres et de renforcer la sécurité routière. Des points de contrôle ont été déployés dans le district d’Abidjan afin d’identifier et de retirer les plaques non conformes. « Pour l’instant, nous retirons les plaques, installons celles qui sont réglementaires et poursuivons la phase de sensibilisation. En cas de récidive, nous appliquerons des sanctions plus strictes », a expliqué Oumar Sacko, directeur général des Transports terrestres et de la Circulation.
La campagne vise non seulement à faire respecter la réglementation, mais aussi à garantir une meilleure traçabilité des véhicules, un enjeu majeur en matière de sécurité intérieure. Selon les autorités, chaque plaque d’immatriculation doit être conforme, lisible et réglementaire, quel que soit le statut du véhicule.
Le préfet de police d’Abidjan, Yéo Kollo, a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective. « Ce n’est pas uniquement une affaire de police. Chaque citoyen doit s’impliquer pour faire respecter les lois », a-t-il déclaré.
En pratique, les véhicules particuliers pris en infraction risquent la mise en fourrière, tandis que les plaques illégales sur les véhicules administratifs sont purement et simplement confisquées.
Le message est clair : le temps de la tolérance est révolu. Tant que les plaques « fantaisistes » circuleront sur les routes, les autorités promettent de poursuivre sans relâche cette opération de salubrité administrative et sécuritaire.