
« L’on peut certes vendre au rabais, mais il faut que la qualité, la sécurité des consommateurs et le respect de la réglementation soient toujours de mise », a-t-elle insisté dans un entretien accordé au CICG, et traité par lavenir.ci.
Instituées par le décret N°2013-167 du 6 mars 2013, les périodes de soldes en Côte d’Ivoire sont fixées deux fois l’an : du 10 au 31 mars, puis du 10 au 31 août. Tous les secteurs sont concernés : habillement, maroquinerie, électroménager, jouets, véhicules et bien d’autres.
Contrairement aux promotions organisées en dehors de ces périodes, les soldes ne nécessitent aucune démarche administrative préalable. Les commerçants peuvent donc afficher librement l’enseigne « soldes » et proposer des réductions sur leurs stocks.
Le décret prévoit trois obligations majeures pour les commerçants : afficher le prix initial, indiquer clairement le taux de réduction, et présenter le prix soldé après rabais. Ces règles garantissent la transparence et permettent au consommateur de comparer efficacement.
Le CNLVC met cependant en garde contre les pratiques trompeuses. Produits défectueux, qualité douteuse ou étiquetage frauduleux sont formellement proscrits. « Ce n’est pas parce que le prix baisse que le commerçant peut vendre tout et n’importe quoi », a martelé Dr. Bah-Koné.
En cas de litige, les consommateurs sont invités à signaler tout abus au numéro vert gratuit 13 43 du ministère du Commerce et de l’Industrie. Le ministre, Dr. Souleymane Diarrassouba, rappelle de son côté que ses équipes effectuent régulièrement des contrôles sur le terrain afin de protéger les droits des acheteurs.
Pour le CNLVC, les soldes doivent demeurer une opportunité « gagnant-gagnant » : une occasion pour les commerçants d’écouler leurs stocks, mais surtout un moment où les consommateurs accèdent à des produits de qualité à prix réduit, sans être lésés.