À cette occasion, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a réaffirmé la volonté du gouvernement de bâtir une filière compétitive, durable et créatrice de richesses.
« Le gouvernement, à travers mon département ministériel, souhaite réaffirmer son engagement à œuvrer pour une filière compétitive et durable. À cet effet, nous en appelons à une synergie d’action de tous les acteurs nationaux et exhortons l’ensemble des partenaires techniques et financiers à soutenir cette ambition de l’État de Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre.
La noix de coco, au-delà de ses vertus nutritionnelles et sanitaires, représente un véritable moteur économique. En Côte d’Ivoire, la filière génère plus de 9 milliards de FCFA de recettes, alors que son potentiel est estimé à 60 milliards FCFA, notamment grâce aux exportations des produits dérivés.
Elle constitue ainsi une spéculation de premier plan pour les populations du littoral et un levier majeur d’amélioration des conditions de vie des producteurs.
Fort de ce potentiel, la Côte d’Ivoire s’impose déjà comme le premier pays exportateur africain de produits et sous-produits du cocotier.
Conscient des défis à relever, le Président Alassane Ouattara a étendu, par une ordonnance du 12 février 2025, les compétences du Conseil Hévéa-Palmier à huile à la filière coco, afin d’y insuffler une nouvelle dynamique et d’assurer sa pleine transformation.
En réaffirmant son engagement, le gouvernement entend faire de la noix de coco non seulement un produit agricole phare, mais aussi un pilier de développement économique et social au service des communautés ivoiriennes.
