Lors d’un showcase stratégique, le directeur général des Mines et de la Géologie, Seydou Coulibaly, a présenté la richesse du sous-sol ivoirien, portée par l’or, le manganèse, le nickel et le lithium, mais aussi les infrastructures modernes qui soutiennent l’exploitation et l’exportation.
Il a insisté sur les efforts du gouvernement en matière de gouvernance transparente, de diversification des ressources et d’amélioration du climat des affaires. Ces réformes, engagées depuis 2011, portent déjà leurs fruits.
La production aurifère du pays a triplé en dix ans, passant de 18 tonnes en 2014 à 58 tonnes en 2024. Une performance qui a valu à la Côte d’Ivoire d’être classée en 2023 première juridiction minière d’Afrique de l’Ouest par le prestigieux Fraser Institute.
Mais au-delà des chiffres, Abidjan veut inscrire son secteur extractif dans une logique de durabilité. « Notre objectif est d’intensifier la production tout en assurant une exploitation responsable et créatrice de valeur partagée », a souligné M. Coulibaly.
Avec un accès privilégié à un marché de 410 millions de consommateurs dans la CEDEAO et à plus de 1,2 milliard de consommateurs via la ZLECAF, la Côte d’Ivoire entend se positionner comme une porte d’entrée stratégique pour les investisseurs miniers en Afrique.
En consolidant ses acquis et en multipliant les partenariats, le pays trace la voie vers une exploitation plus moderne, inclusive et compétitive, capable de transformer ses ressources naturelles en véritables leviers de développement.
