
Hier lundi 22 septembre 2025, au cours d’une grande cérémonie, c’est le Premier ministre lui-même qui a officiellement inauguré le ‘’Robust international Côte d’Ivoire’’, dans le village de Oussou, localité de Toumodi.
Selon le Premier ministre, ministre des Sports et du cadre de vie, Robert Beugré Mambé, le secteur de la transformation de la noix de cajou représente près de 18 000 emplois directs dont 66% des femmes. Ainsi, la cérémonie de ce jour (lundi) venait, à l’en croire, pour ajouter à cette volonté du président Alassane Ouattara d’accélérer le processus de transformation des matières premières agricoles.
Ainsi, selon le Premier ministre, la capacité de transformation de cette usine construite à hauteur de 15 milliards de F Cfa, passera de 600 000 tonnes en 2025 à plus de 800 000 tonnes en 2030.
« Tout cela pour montrer que l'ambiance de paix, de fraternité, de sécurité développée par le Président Alassane Ouattara conforte les investisseurs dans leur désir profond d'investir en Côte d'Ivoire », a fait savoir M. Mambé. Il a également salué European Commission pour avoir financé ce projet.
Cette rencontre a également marqué la présence de plusieurs personnalités dont le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba ; du Directeur général (DG) du Conseil coton-anacarde et karité, Berté Mamadou et surtout, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement durable et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani.
« Aujourd'hui encore nous passons une étape ; en nous posons un acte concret dans la mise en œuvre de la vision d'un grand homme d'Etat, le président de la République, Alassane Ouattara. En effet, le Chef de l'Etat nous a fixé un nouveau cap : celui de la transformation de nos principales spéculations agricoles. C'est dans cette dynamique qu'à l'instar des spéculations agricoles, la filière anacarde continue de porter haut le drapeau. Cette filière connaît un essor national phénoménal, tant au niveau de la production, que de la transformation. Et c'est le dynamisme de ce secteur qui nous réunit ce jour », a déclaré le ministre d’Etat.
Avant de lever un coin de voile sur l’impact de ce secteur sur l’emploi. « À ce jour, le secteur de la transformation de la noix de cajou représente près de 18 000 emplois directs, dont 66% occupés par des femmes. Les projections sont encore plus ambitieuses d'ici 2030, ce chiffre devrait dépasser 35 000 emplois directs, avec l'installation d'une vingtaine de nouvelles unités industrielles, en plus de la quarantaine déjà opérationnelle locale », a indiqué M. Adjoumani.