A parcourir ce rapport, cette baisse qui sera enregistrée le plus bas niveau depuis six ans, se situera à 7% en 2025. Même si ces prix seront toujours supérieurs à ceux d'avant le Covid-19, il faut dire que les pays en voie de développement et le monde en général vont pousser un ouf de soulagement.
Selon l'économiste en chef de cette institution bancaire, Indermit Gill, "les marchés des produits contribuent à stabiliser l'économie mondiale".
"Le recul significatif des cours de l'énergie a permis de faire baisser l'inflation mondiale des prix à la consommation. Ce répit ne durera pas et les gouvernements devraient tirer parti de la situation actuelle pour remettre de l'ordre dans les finances publiques, améliorer l'environnement des affaires et accélérer les échanges commerciaux et les investissements", a conseillé Indermit Gill, qui est par ailleurs le premier vice-président pour l'Economie du développement de la Banque mondiale.
Les bonne nouvelle ne s'arrête pas là. Puisque selon cette institution financière, la surabondance de l'offre mondiale devrait continuer à s'accentuer jusqu'à l'année prochaine. Aussi, les prix des denrées alimentaires connaîtront également une baisse de 6,1% en 2025 et de 0,3 en 2026. C'est aussi le cas pour des produits tels que le riz, le blé, le café, le cacao...
"La baisse des prix du pétrole offre aux économies en développement la possibilité de faire avancer des réformes budgétaires qui favorisent la croissance et la création d’emplois", a fait savoir Ayhan Kosé, économiste en chef adjoint et directeur de cellule de la banque.
