
Les résultats de cette initiative menée conjointement lors d'un atelier de clôture organisé au Plateau. La rencontre a réuni la directrice du Bureau pays de l'OIT, Coumba Diop, l'ambassadeur de Suisse en Côte d'Ivoire, Dominique Favre, le représentant du ministère en charge de la Promotion de la Jeunesse, Frédéric Kabran, ainsi que des institutions partenaires et des bénéficiaires du projet. Coumba Diop a rappelé que FAIR III s'inscrit dans la vision du travail décent pour tous, soulignant que la protection des travailleurs et la promotion d'opportunités d'emploi décent constituent des enjeux majeurs pour l'OIT.
Depuis son lancement, le projet a permis de réaliser plusieurs avancées significatives. Il a entre autres soutenu le développement du service de placement international en collaboration avec le service public de l'emploi. Il a accompagné 10 étudiants dans la production de reportages sur le travail forcé, la migration et le recrutement équitable. Il a contribué au renforcement des agences d'emplois privées, effort qui a abouti à la création de la première association nationale des AEP en Côte d'Ivoire. Le projet a également facilité la réinsertion socioéconomique de 20 migrants ivoiriens revenus de Tunisie, en leur offrant une formation qualifiante.
La directrice du bureau de l'OIT en Côte d’Ivoire s'est réjouie des résultats obtenus, estimant qu'ils constituent des solutions durables pour les travailleurs migrants et qu'ils contribuent au dynamisme de l'économie ivoirienne. Elle a attribué ces acquis à une démarche concertée impliquant administrations publiques, organisations d'employeurs, organisations de travailleurs, agences sœurs, partenaires techniques et financiers. Elle a par ailleurs exprimé sa gratitude aux autorités ivoiriennes et aux partenaires techniques et financiers qui ont soutenu le projet, dont la coopération suisse et le gouvernement italien. L'ambassadeur Dominique Favre a confirmé cet engagement, rappelant que la Suisse appuie l'initiative FAIR depuis plus de dix ans afin de renforcer des pratiques de recrutement plus sûres, plus transparentes et plus équitables pour les travailleurs migrants.
L'atelier de clôture a également permis d'examiner les défis rencontrés au cours de la mise en œuvre du projet et d'identifier des perspectives pour pérenniser ses acquis.
Bema Bakayoko