
Une scène horrible , le crâne de la victime avait été ouvert à coups de machette, et le sang encore frais sur le sol montrait la violence de l’acte qui a atteint son paroxysme. Aussi tôt alertée, la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) d’Aboisso s’est rendue sur place. Autour du corps, les enquêteurs ont trouvé des indices troublants , un pantalon taché de sang, une casquette noire abandonnée, et des empreintes fuyant vers la broussaille. Un témoin, encore bouleversé, a confié « J’ai vu un homme avec un pantalon gris et une casquette noire. Il tenait un couteau et marchait vite, comme s’il voulait disparaître. » Ce témoignage a lancé les recherches.
Les agents de la BRI ont passé la zone au peigne fin. Peu après, un homme correspondant à la description a été aperçu non loin du lieu du drame. Grâce à leur réseau de renseignement, les enquêteurs ont identifié l’individu : T.H., surnommé “Djanawe”, un nom déjà lié à plusieurs affaires suspectes dans la région. Après plusieurs jours de filature, le 14 octobre 2025, la BRI est passée à l’action. Lors de la perquisition chez Djanawe, les agents ont mis la main sur plusieurs machettes, des couteaux, une épaulette de police, deux sacs à dos, et un boubou identique à celui vu sur les caméras de surveillance. Face à ces éléments, l’étau s’est resserré. Djanawe a été interpellé et conduit dans les locaux de la BRI pour interrogatoire. Mais devant les enquêteurs, il nie tout en bloc « Quelqu’un veut me piéger ! » Malgré ses dénégations, les preuves s’accumulent , les objets retrouvés chez lui, les vidéos, le témoignage… tout semble pointer vers le même homme.
Pour la BRI, Djanawe est désormais le principal suspect. Il sera présenté devant les juridictions compétentes pour que justice soit rendue.