
Les tensions entre l'Iran et le monde occidental grandissaient depuis quelques jours. Elles ont pris forme dans la nuit de jeudi à vendredi. Israël a frappé plusieurs zones en Iran, notamment la capitale Téhéran (nord) et l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre). Une opération baptisée « Rising Lion » par Tsahal. Ces frappes surviennent au moment où les négociations entre Washington et Téhéran sur le nucléaire iranien sont dans l'impasse.
Benyamin Nétanyahou affirme avoir frappé « le cœur du programme nucléaire militaire » de Téhéran. Le chef des Gardiens de la révolution et plusieurs figures militaires et scientifiques ont été tués, annoncent les médias officiels iraniens.
D’énormes explosions ont été entendues à travers Téhéran vers 3h30 du matin, heure locale, vendredi. Les premières vidéos et photos diffusées par des Iraniens sur les réseaux sociaux montraient de la fumée s’élevant de plusieurs quartiers de la capitale. Des explosions ont également été rapportées dans les villes d’Isfahan, Arak, Kermanshah et Tabriz, qui abritent des complexes militaires et industriels.
La République Islamique a plusieurs fois averti qu’elle riposterait à toute attaque, réaffirmant cette semaine qu’il pourrait viser des bases américaines dans toute la région. Le porte-parole des forces armées iraniennes, le général Shekarchi, a déclaré à la télévision d’État qu’Israël et les États-Unis allaient « recevoir une gifle puissante » et que les forces armées iraniennes étaient préparées et riposteraient bientôt avec force. « Une attaque de représailles est certaine, avec l’aide de Dieu », a-t-il indiqué.