
En effet, selon les dernières révélations, le commandant de bord aurait volontairement interrompu l’alimentation en carburant des moteurs, provoquant ainsi la perte de puissance et l’impact dévastateur sur un bâtiment universitaire.
Des révélations stupéfiantes
Tout d’abord, l’extrait de la boîte noire du vol a mis en lumière un acte incompréhensible : le capitaine Sumeet Sabharwal aurait coupé le kérosène quelques secondes après le décollage. Cette action aurait causé la mort de 241 personnes présentes à bord, dont les deux pilotes, et de 19 autres victimes au sol. Seul un passager britannique, Vishwash Kumar Ramesh, a miraculeusement survécu.
Par ailleurs, selon des sources proches du dossier, le copilote, Clive Kunder, aurait exprimé sa surprise et sa panique à la suite de cette coupure, interrogeant son supérieur tout en recevant une réponse calme et déconcertante.
Le rapport qui relance les interrogations
De plus, le rapport préliminaire du Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB), publié le 12 juillet, confirme que les interrupteurs ont basculé de « marche » à « coupure » trois secondes après le décollage. Toutefois, il reste impossible de déterminer si cet acte était volontaire ou le fruit d’une erreur.
D’autre part, l’échange verbal entre les pilotes reste ambigu : le document ne révèle pas qui a posé la question sur la coupure de carburant ni qui a lancé le signal de détresse « Mayday » juste avant le crash.
Vers une enquête pénale ?
Bien que l’enquête n’ait désigné aucun responsable à ce jour, ces éléments ont incité des autorités américaines à envisager une investigation pénale. En effet, il est désormais crucial de déterminer si cet incident découle d’une défaillance technique ou d’un acte délibéré.
Cela dit, le Bureau chargé de l’enquête précise qu’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives. L’investigation reste en cours.
La santé mentale du pilote en question
En parallèle, plusieurs sources révèlent que le commandant Sabharwal, fort de plus de 15.000 heures de vol, aurait souffert de troubles mentaux. Selon le Telegraph, il avait pris plusieurs congés pour dépression, ce qui soulève des interrogations sur les procédures médicales et psychologiques en vigueur chez Air India. Mohan Ranganathan, expert indien en sécurité aérienne, a lui-même rapporté que plusieurs pilotes avaient exprimé leurs inquiétudes concernant l’état mental du commandant.
Un débat qui divise
De son côté, le président d’Air India, Campbell Wilson, a rejeté les premières conclusions de l’AAIB, affirmant dans une note interne que l’enquête était encore loin d’être achevée. En outre, aucune défaillance n’a été signalée sur les systèmes de sécurité des interrupteurs (FCS) sur les Boeing 787 immatriculés en Inde, ce qui renforce le mystère autour de ce drame.