
Dans une attitude moqueuse, il s'est montré très critique envers l'ONU. Donald Trump a reproché à l’ONU de ne pas l'avoir aidé dans ses diverses entreprises de paix. « Les deux choses que j'ai eues des Nations unies, c'est un escalier mécanique défaillant et un téléprompteur défaillant », a-t-il ironisé, en référence à des problèmes techniques au cours de son intervention.
« Je peux seulement dire que celui qui est en charge de ce prompteur est en grande difficulté ! » , une institution qui selon lui est surtout « très loin de réaliser son potentiel ». Le président américain ne se sent pas assez reconnu, pour avoir selon lui mis fin à sept guerres au total, depuis son retour. "C'est vraiment dommage que j'aie dû faire ces choses plutôt que les Nations unies", a-t-il lancé, dans son style bien à lui. "Et malheureusement, dans tous les cas, les Nations unies n'ont même pas tenté de m'aider. Je n'ai même pas reçu un appel téléphonique des Nations unies proposant leur aide".
Concernant l'Ukraine (trois minutes à peine de discours), une guerre pour laquelle Trump s'est en effet impliqué en rencontrant personnellement Vladimir Poutine en août, il a enjoint les pays européens à « arrêter immédiatement » d'acheter du pétrole russe.
Une économie russe qui, toujours selon le président américain, serait soutenue par la Chine et l'Inde. Ces deux nations « sont les premiers soutiens financiers de la guerre en cours parce qu'ils continuent à acheter du pétrole russe. Mais de façon inexcusable, même les pays de l'Otan n'ont pas suffisamment réduit l'énergie russe », a-t-il lancé.
Bema Bakayoko