
La faute à sa double nationalité. Depuis 2014 en effet, Andry Rajoelina avait acquis la nationalité française par naturalisation. Ce qui est contraire à l’article 4 du code de la nationalité en vigueur à Madagascar. La disposition stipule ''qu’un malgache qui acquiert volontairement une nationalité étrangère perd sa nationalité malgache''.
L’ex-président est passé entre les mailles du filet en dissimulant sa carte d’identité française jusqu’à sa destitution le 14 octobre par l’Assemblée nationale malgache après des manifestations de la génération Z.
En plus, de la perte de la nationalité malgache, l'avenir politique d'Andry Rajoelina semble hypothéqué. À cela s'ajoute, les autorités mauriciennes ont arrêté son assistant, soupçonné de blanchiment d'argent, selon l’annonce faite vendredi par un responsable de la Commission des crimes financiers de Maurice. Maminiaina Ravatomanga s’était réfugié à Maurice alors que le pouvoir de Rajoelina battait de l’aile.