
C’est dans ce contexte que l’ancien Premier ministre guinéen, Cellou Dalein Diallo, actuellement en exil, a annoncé ce jeudi 6 novembre, son intention de porter plainte contre l’État guinéen.
Il proteste contre les autorités guinéenne de l’avoir exclu du fichier électoral, l’empêchant ainsi de participer à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre. Une élection à laquelle le chef de la junte, Mamadi Doumbouya, sera candidat. « J’ai mandaté mes avocats pour déposer une plainte auprès de la Cour de justice de la CEDEAO contre l’État guinéen, qui a refusé arbitrairement mon enrôlement dans le fichier électoral », a-t-il déclaré à l’AFP, dénonçant une décision qu’il juge « injuste et illégale ».
Cette exclusion s’appuie sur une disposition introduite dans la nouvelle Constitution guinéenne, adoptée par référendum fin septembre. Celle-ci stipule que tout candidat à la présidentielle doit avoir sa résidence principale en Guinée ,une clause qui écarte de facto Cellou Dalein Diallo, installé entre Dakar et Abidjan.