
La France va commémorer jeudi 13 novembre prochain, la journée d'hommage aux victimes des attentats de novembre 2015. Ces tueries avaient fait 130 morts et des centaines de blessés à Paris et Saint-Denis. Salah Abdeslam, incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil pour sa participation à ces attentats, avait été brièvement placé mardi en garde à vue, dans le cadre d'une enquête ouverte en janvier 2025, portant sur la détention illicite d'une clé USB en prison.
Le samedi 8 novembre 2025, le Pnat a annoncé que l'enquête avait été « étendue » à l'infraction d'association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un crime contre les personnes. Après sa garde à vue de mardi, Salah Abdeslam a de nouveau été placé en garde à vue vendredi et levée le jour même, d'après le ministère public. Le visent des soupçons de recel d'objets illicites à détenu.
Le parquet a précisé qu'une autre personne avait été placée en garde à vue mardi. Celle-ci « est toujours en cours et a été prolongée au-delà des 96 heures initiales, d'une nouvelle durée de 24h ». La justice peut prolonger exceptionnellement une garde à vue au-delà des 96 heures prévues, en cas de « risque sérieux de l'imminence d'une action terroriste en France ou à l'étranger » ou si « les nécessités de la coopération internationale le requièrent impérativement ».
Selon RFI, cette mesure se fait sur autorisation d'un juge des libertés et de la détention, est très rarement utilisée par la justice antiterroriste.
Bema Bakayoko