
Le Parquet national financier a confirmé la tenue d’opérations de perquisitions le jeudi 18 décembre 2025 à la mairie du 7e arrondissement de Paris, dont Rachida Dati est maire, au ministère de la Culture, et à ses domiciles. Lesdites opérations ont eu lieu dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 14 octobre 2025 pour « corruption active et passive », « trafic d'influence », « détournement de fonds publics », « recel » et « blanchiment de ces délits en lien avec l'exercice du mandat de parlementaire européen » de Rachida Dati. Les investigations ont été confiées à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales.
La ministre de la Culture Rachida Dati est soupçonnée d'avoir perçu 299 000 euros d’honoraires de GDF Suez lorsqu’elle était députée, sans en déclarer la provenance au Parlement européen. Ces fonds auraient été transférés grâce à un montage financier complexe, via un cabinet d'avocats avec qui elle travaillait. Au total, elle aurait perçu deux virements de 149 500 euros.
Rachida Dati a toujours nié avoir travaillé pour GDF Suez, et affirmé n'avoir jamais eu l'entreprise comme client.