
R. Kelly a été condamné en 2022 à trente ans de prison pour avoir piloté un « système » d’exploitation sexuelle de jeunes femmes, dont des adolescentes. Les avocats de R. Kelly lancent un nouveau bras de fer contre sa détention. Les conseils de la star déchue du R&B américain, en prison pour trafic sexuel, ont accusé le personnel pénitentiaire d’avoir récemment causé une « overdose » médicamenteuse du chanteur, selon plusieurs documents versés à son dossier judiciaire.
D’après ces documents versés lundi et mardi, le chanteur se trouvait à l’isolement, dans la prison de Caroline du Nord où il purge sa peine, quand des agents pénitentiaires lui ont ordonné de prendre une « quantité excessive de médicaments », le 12 juin.
Le chanteur de 58 ans s’était évanoui et a été pris de vertiges. Il « a essayé de se lever, mais il est tombé par terre. Il a rampé jusqu’à la porte de la cellule et a perdu connaissance », assurent ses avocats. Les documents judiciaires indiquent que R. Kelly a été transporté en ambulance à l’hôpital, où il a été soigné pendant deux jours.
Ses avocats avaient déjà déposé précédemment une requête d’urgence en vue d’une détention à domicile de l’artiste, affirmant qu’il avait été la cible d’un complot de meurtre orchestré par les responsables de la prison.
L’artiste, mondialement connu pour son tube "I Believe I Can Fly" et ses 75 millions de disques vendus, avait été condamné en 2022 à trente ans de prison.