
Le village de Yabligué à Bangolo est secoué par une histoire renversante depuis la mort accidentelle d'un jeune artiste dont la carrière était promue à un bel avenir. Selon Biekosseu kplé Pélai qui relate les faits, c'est le samedi 12 juillet que cet effroyable scénario s'est déroulé au grand étonnement de tous.
C'est alors que le village allait accompagner à sa dernière demeure le défunt dans le cimetière dudit village qu'une scène des plus insolites va se produire.
De fait, pendant que le cortège funèbre prenait la direction du cimetière, le cercueil porté par des hommes va faire demi tour et frapper quatre vieillards, les désignant comme les auteurs de sa mort par accident. Une nouvelle donne qui a va chambouler tout le processus d'inhumation. D'ailleurs, décision sera prise de remettre l'inhumation au lendemain dimanche le temps de bien comprendre la suite de l'affaire.
Ainsi, tout le village se réunira cet après-midi du dimanche 13 juillet 2025 sous l'arbre à palabres pour situer toutes les responsabilités dans la mort du jeune artiste. Bien entendu, les quatre vieillards désignés par le cercueil ne manquent pas à l'appel.
Ceux-ci ne tarderont pas à se mettre à table et faire des aveux glaçants. C'est bien eux à l'origine de la mort du jeune chanteur.
Deux parmi les accusés avouent être sorciers mais n'ont pas tué le jeune artiste. "Ils disent avoir été témoins de son exécution en sorcellerie mais n'ont pas donné le coup fatal", relate notre source. Une vieille par les acusés qui se trouvent ètre la tante du défunt devoilera tout sur leur plan funeste.
Tante de l'artiste, elle confirmera qu'effectivement le défunt est le fils de sa grande sœur. Il avait 7 ans quand sa mère est décédée. C'est donc elle sa tante qui l'a élevé jusqu'à son âge adulte.
Poursuivant, avouera-t-elle avoir contracté un crédit dans leur monde de la sorcellerie. Ce crédit étant arrivé à échéance, elle avait obligation de le rembourser. Pour le faire, elle devait livrer son fils instituteur. Ce qu'elle ne pouvait faire pour l'instant.
Face donc à la pression des autres membres de la confrerie pour le paiement de ses créances, elle dira n'avoir eu d'autres alternatives que de livrer son neveu, le temps pour elle de se faire à l'idée de se séparer de son fils instituteur. Cela pour permettre aux membres de sa confrérie de patienter.
Après tous ces aveux bouleversants, la dépouille du jeune artiste a pu être conduite au cimetière pour son inhumation.