Rudolf Egnankou ou Rudy fait partie de la génération de rappeurs arrivant juste après celle des Almighty et Steezo. Ancien résidant des Etats-Unis et fils du défunt professeur Joannes Kouamé Egnankou (titulaire d’un doctorat en chirurgie dentaire, d'un autre de 3e cycle en sciences odontologiques et d'une agrégation en biologie et matières fondamentales et décédé en mai 2009) a partagé sur ses réseaux sociaux son avis sur les disstracks.
Se positionnant comme l’un des pionniers des disstracks du Rap Ivoire, Rudy s’est désolidarisé de la tournure actuelle des choses avec en prime Didi B, Himra, Suspect 95 et autres. « Je dois admettre que mes disstracks n'étaient pas aussi virulents que ceux qu'on entend actuellement », a-t-il déploré appelant ces jeunes frères à visionner ses anciens clips pour se faire une bonne idée de ce qu’on appelle disstracks.
Rudy apprend que dans ses disstracks, il s’attaquait au label Boss Playa en raison d’un malentendu survenu avant le concert des 10 ans de carrière du groupe MAM. Un groupe qui à l’époque occupait le devant de la scène avec Mad, As et Muss. « Pour la petite histoire mes morceaux ‘’La menace’’ et ‘’Danger’’ sortis en 2005 sur mon album ‘’Vive la Cote d’Ivoire’’ font partie des premiers disstracks du Rap Ivoire. Dans la menace, je clashais le label Boss Playa en raison d’un malentendu survenu avant le concert des 10 ans de carrière du groupe MAM. Dans ‘’Danger’’, je fustigeais encore les MAM et d’autres acteurs du Rap game », a-t-il confié.
Rudy dont le premier album ‘’La force de rap’’ a été enregistré à Miami où il était étudiant (Février 2003) a fait une belle carrière avec des titres très appréciés des ivoiriens dont ‘’Hommage au sage Houphouët’’, ‘’Tonton caméléon’’. Finalement, il mettra un break à cette passion pour la musique en se concentrant davantage sur ses projets personnels notamment la production artistique et cinématographique.
