Le mercredi 18 juin 2025, Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), a lancé un appel solennel au Chef de l’État ivoirien via une déclaration diffusée sur sa page Facebook.
Dans cette déclaration, l’ex-leader de la galaxie patriotique plaide en faveur de la stabilité sociale et politique du pays. Ainsi, il déclare : « Je lance un appel au Chef de l'État et au gouvernement ivoirien. Monsieur le Président, convoquez-nous. Appelez tous les fils et filles de la Côte d'Ivoire dont vous êtes le Président au nom de la santé mentale des Ivoiriens, de leur quiétude, de leur tranquillité. »
Revenant sur son éviction de la liste électorale définitive, Blé Goudé tient à clarifier sa position personnelle. En effet, bien que son parti se soit déjà exprimé par la voix de son porte-parole, il estime nécessaire de faire entendre sa propre voix : « Vous l'aurez remarqué, depuis la publication de la liste électorale définitive, je ne me suis pas exprimé officiellement. C'est vrai. Le porte-parole de mon parti a donné la position du parti. Mais le premier concerné, c’est moi. »
Par conséquent, il révèle avoir entamé plusieurs démarches en amont de cette décision, notamment auprès de la CEI, puis du tribunal de Gagnoa. Toutefois, ses recours ont été jugés irrecevables à chaque étape. Il dénonce alors une radiation injustifiée, qu’il attribue à une procédure judiciaire en cours.
Malgré cette exclusion, Charles Blé Goudé demeure résolu à chercher une issue politique. D'ailleurs, il ne cache pas son inquiétude face à la montée des tensions verbales dans le pays. Il affirme : « Je suis là pour vous dire que moi, Charles Blé Goudé, je ne désespère pas de la Côte d'Ivoire. Ma radiation de la liste électorale, j'en prends acte. Mon nom est radié de la liste électorale définitive n'est pas définitive. »
C’est pourquoi il renouvelle avec insistance son appel à l’instauration d’un dialogue national : « On peut l'appeler comme on veut. Un dialogue politique, des assises nationales, un conclave national. Toujours est-il que ce que l'histoire récente de notre pays nous recommande, à quelques quatre mois des élections, c'est que nous nous parlions. »
Se référant aux précédents électoraux de 2010, 2011, 2015 et 2020, il rappelle que l’histoire plaide pour une concertation nationale. Selon lui, « Aller au dialogue pour régler les questions que je viens d'évoquer, que nous connaissons tous, ce n'est même pas une option, c'est un impératif. »
Enfin, il conclut par un message empreint d’unité et de responsabilité : « Au nom des Ivoiriens, de ceux pour qui chacune de nos formations politiques porte un projet de société, au nom de la santé mentale des Ivoiriens, de la quiétude, de la tranquillité, asseyons-nous et parlons. Pour moi, c'est la seule voie. Et c'est une voie unique. », a déclaré Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep).
