
Présent en France depuis quelques jours, Adama Bictogo était invité par le président de la République française, Emmanuel Macron, à assister au traditionnel défilé militaire aux côtés de nombreux responsables étrangers.
« Ce 14 juillet, j’ai eu l’honneur de participer à la cérémonie officielle de la Fête nationale française, sur invitation du Président de la République, Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron. Aux côtés de mes homologues présidents de Parlement et de nombreuses personnalités venues du monde entier, j’ai assisté au défilé militaire sur les Champs-Élysées, symbole de l’histoire, de la grandeur républicaine et de l’engagement des forces françaises au service de la paix », a-t-il déclaré à l’issue de la cérémonie.
Pour le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, cette présence officielle incarne la solidité des relations entre Paris et Abidjan : « Ma présence à cette cérémonie illustre la qualité des relations entre la France et la Côte d’Ivoire, ainsi que l’importance du dialogue parlementaire dans le renforcement de nos liens bilatéraux et au sein de la Francophonie. »
Ce geste diplomatique s’inscrit dans un contexte de relations particulièrement soutenues entre la France et la Côte d’Ivoire, où les enjeux sécuritaires, économiques et culturels restent au cœur des échanges bilatéraux.
Par ailleurs, cette visite intervient alors qu’Adama Bictogo est particulièrement présent sur la scène politique ivoirienne à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Il avait récemment confirmé sur le plateau de France 24 que l’actuel chef de l’État, Alassane Ouattara, serait bel et bien candidat à sa propre succession. « Je peux vous assurer que Monsieur Alassane Ouattara sera donc candidat, bel et bien candidat en octobre 2025 », avait-il insisté lors de cette interview.
Interrogé sur ses propres ambitions en cas de désistement du président Ouattara, le président de l’Assemblée nationale ne s’était pas caché : « J'ai toujours été un homme de mission… Si le contexte et l'enjeu fondent que le choix du président doit être ma personne, je répondrai à son appel. »
Sa participation aux cérémonies officielles du 14 juillet en France apparaît donc comme un moment à la fois diplomatique et hautement politique, à quelques mois d’une échéance électorale déterminante pour la Côte d’Ivoire.