
À travers sa candidature, qu’il revendique comme souverainiste et panafricaniste, il cherche à répondre à une série de crises : l’exclusion du président Laurent Gbagbo de la liste électorale, l’essoufflement de l’alternance démocratique et les tensions sociales croissantes.
Dans un discours sans détour, Ahoua Don Mello dénonce une « vacance idéologique » chez les élites africaines, et pointe du doigt l’« humiliation politique » subie par plusieurs figures ivoiriennes. Selon lui, la dépendance économique et politique actuelle menace la souveraineté du pays. C’est pourquoi, plutôt que de s’inscrire dans une « politique de la chaise vide », il propose une alternative active, crédible et engagée.
Conscient que le changement ne peut venir que par une mobilisation collective, dans son discours, il appelle aux forces souverainistes africaines et à la diaspora pour initier une véritable transition démocratique. Il souhaite incarner une gauche fidèle aux idéaux de justice, de lutte et de solidarité. Son engagement politique se veut une réponse à l’appel profond des populations pour un avenir plus équitable, plus représentatif et pleinement assumé.
À travers cette démarche, Ahoua Don Mello ne se contente pas de briguer un poste. Il aspire à ouvrir une nouvelle page de l’histoire politique ivoirienne : celle d’une Côte d’Ivoire debout, ancrée dans ses convictions et tournée vers l’avenir.