
Alors que son parti traverse une zone de turbulences — avec la mise à l’écart de son président Tidjane Thiam de la liste électorale définitive par la CEI —, l’ancien ministre du Commerce semble décidé à faire cavalier seul.
Depuis plusieurs semaines, Billon sillonne l’intérieur du pays pour recueillir les parrainages nécessaires à la validation de sa candidature. Mais au-delà de cette étape administrative, il affine également son programme, plaçant l’économie au cœur de ses priorités.
Au centre de sa vision : la création d’un fonds de souveraineté destiné à soutenir et dynamiser l’économie nationale. Selon lui, ce mécanisme financier jouerait un rôle clé dans la transformation structurelle de la Côte d’Ivoire.
« Ce fonds permettra de soutenir les entreprises locales, de les rendre plus compétitives et de renforcer l’économie du pays », a-t-il expliqué.
Il envisage aussi de l’utiliser pour amorcer une réduction progressive des importations, tout en stimulant la création de valeur ajoutée grâce aux expertises locales.
Billon promet que ce fonds servirait également à améliorer l’environnement des affaires en facilitant l’accès au financement, notamment via des prêts à long terme, afin de bâtir une base économique solide, préalable indispensable à toute politique publique réussie.
En somme, Jean-Louis Billon veut faire de ce fonds de souveraineté un outil stratégique pour l’indépendance économique de la Côte d’Ivoire, affirmant que le pays ne pourra pleinement se développer qu’en comptant sur ses propres ressources et ses talents.