
Lors d’une déclaration publique, elle a dénoncé la multiplication de « propos calomnieux, malveillants et xénophobes » venant, selon elle, de certains acteurs de l’opposition.
Elle a exhorté les Ivoiriens à « faire preuve de discernement face aux campagnes de désinformation et de haine » et les responsables politiques à privilégier « le débat d’idées plutôt que la surenchère verbale ».
« Cette fois-ci, nous devons démontrer notre maturité démocratique et garantir à chaque citoyen le droit de voter librement et en sécurité. Le gouvernement ne tolérera aucune incitation à la violence ou à la haine », a-t-elle martelé.
La ministre a insisté sur la nécessité de préserver la stabilité du pays afin de consolider les acquis économiques. Selon elle, la Côte d’Ivoire vit actuellement « un second miracle économique » grâce à une gouvernance pragmatique et inclusive, marquée par des avancées majeures dans l’agriculture, les infrastructures, l’énergie et les technologies.
« La paix sociale est le socle indispensable à la poursuite de notre développement. Pour maintenir ce cap, il faut l’engagement de chacun », a-t-elle souligné.
Nassénéba Touré a rappelé le rôle déterminant des jeunes, des femmes, des leaders communautaires, de la société civile et des médias dans la promotion de la tolérance et du respect de l’adversaire politique.
Réagissant à la polémique persistante autour de la candidature du président Alassane Ouattara, elle a affirmé que « ce débat est désormais clos ». Citant l’article 55 de la Constitution ivoirienne adoptée en 2016, elle a soutenu que « le Président Alassane Ouattara est candidat aux élections d’octobre 2025 pour le 2ᵉ mandat de la 3ᵉ République ».
La ministre a enfin invité l’opposition à faire preuve de responsabilité en alignant des candidats respectant les conditions légales et constitutionnelles, plutôt que de « se focaliser sur des candidatures controversées ».