
Faisant allusion à la question du nombre de mandat présidentiel sans le mentionner ouvertement, le président du COJEP s’est insurgé contre l’attitude de certains leaders de la classe politique, qui avaient pour autant appelés à voter la Constitution, hormis Affi N’guessan président du FPI et le Pr Mamadou Koulibaly, fondateur de LIDER. « La Constitution ivoirienne actuelle a été soumise à référendum en 2016, je n’ai pas vu beaucoup de leaders politiques dire non. J’ai vu l’ancien Premier ministre Affi N’guessan dire non. J’ai vu le Pr Mamadou Koulibaly dire non. D’autres ont voté oui. Ils ont même fait la promotion de cette Constitution ». Il s’étonne que ceux qui l’ont voté en 2016 s’en plaignent aujourd’hui, non sans souligner qu’une Constitution « entraine des conséquences ». Et de s’interroger : « Est-ce qu’au moment où on votait, on a pris le soin de mesurer ce qu’on était en train de faire ? ».
Pour lui, ce n’était pas le cas, parce que les militants étaient préoccupés par ce qui arrangeait leurs leaders politiques. «… en ce moment telle clause de la Constitution arrangeait notre leader. Donc on dit oui sans savoir qu’il y a aussi un autre pan de la Constitution qui arrange un autre leader », fait noter Blé Goudé.
Il dira pour conclure que sur ce point que : « Quand on est responsable, avant de légiférer, on se projette. La vague d’eau qui vient perturber la vie sur la rive, se forme loin en mer ».
Pour revenir au thème à proprement parlé, le président du COJEP a martelé que le panafricanisme ne doit pas être vain un vain mot, appelant à la solidarité africaine. Pour, les ressortissants des pays africains doivent avoir de bons rapports entre eux. De tels agissements selon lui seront un pas vers une Afrique unie.
Le président du COJEP va animer un meeting payant à la place Jean-Paul II à Yamoussoukro ce samedi 30 août, pour lequel plus de 10 000 tickets sont déjà vendus.
Aristide Otré