
Des motifs jugés incohérents
Selon le Conseil constitutionnel, la candidature d’Assalé Tiémoko a été rejetée pour quatre raisons principales : 11 345 numéros de CNI parmi les parrains auraient été déclarés « faux » ; 213 parrainages seraient soupçonnés d’avoir été attribués à un autre candidat ;; Un total de 11 558 parrainages invalidés (faux + doublons); Un déficit de 10 544 parrainages, avec seulement 23 183 jugés valides sur les 33 727 requis.
Mais pour l’ADCI, ces chiffres ne tiennent pas. Le mouvement affirme avoir déposé 41 906 parrainages, comme en atteste le procès-verbal de la Commission Électorale Indépendante (CEI). En plus, une réserve de 3 000 parrainages avait été prévue pour pallier toute anomalie.
Des chiffres qui ne collent pas
Le Secrétaire Exécutif du parti, Roger Youan, pointe du doigt plusieurs incohérences : Autre grief : le Conseil n’a jamais informé le parti des anomalies constatées, ni laissé le temps de les corriger. En 48 heures, aucun recours n’a été possible.
Un système à réformer
Face à ce qu’il considère comme une injustice, l’ADCI appelle à une réforme du système de parrainage, qu’il juge devenu un « outil d’élimination arbitraire » :
Malgré la déception, le mouvement reste mobilisé. Il appelle ses militants, au pays comme dans la diaspora, à garder le calme et à continuer le combat.
Une leçon, pas une défaite
Dans un message empreint de résilience, le parti conclut :
Inspiré par les mots de Nelson Mandela ,« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends », l’ADCI transforme cette exclusion en tremplin pour l’avenir.