Politique

Simone Éhivet à ses détracteurs : " Je ne suis pas une accompagnatrice "

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Simone Éhivet se dit prête pour une alternance en Côte d’Ivoire ( ph: dr )
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La présidente du Mouvement des générations capables ( MGC), Simone Éhivet a accordé une interview dans laquelle, elle explique les fondements de sa candidature à la présidentielle et crache ses vérités à ses pourfendeurs.

Simone Éhivet a répondu aux allégations qui soutiennent qu’elle part à l’élection présidentielle en tant que figurine. À l’entendre, sa candidature est le symbole d’une nouvelle ère voulue en Côte d'Ivoire. " Il s’agit de la gouvernance de l’avenir de la Côte d'Ivoire. Et vous croyez que je vais me lever-là, pour aller accompagner quelqu'un !? Moi, je ne suis pas une accompagnatrice. J’ai un projet de société ", a-t-elle défendu.  

En ce qui concerne les allégations d’un média international qui a soutenu qu’elle aurait reçu de l’argent par le chef de l’État, Alassane Ouattara, Simone Éhivet s’inscrit en faux. " Ce raisonnement-là est assez illogique. Si Alassane Ouattara ne veut pas me retrouver comme candidate, pourquoi va-t-il me donner l’argent pour que je sois candidate contre lui... Je dis que c’est faux. Je n’ai pas reçu d’argent, ni de demande d’Alassane Ouattara ", a-t-elle révélé. 

Pour elle, les sept ans passés en prison ne l’́ont pas déconnecté des réalités des populations en Côte d'Ivoire. Puisqu’elle a vécu sur le territoire ivoirien. La non prise en compte des réformes qu’elle souhaite au sein la Commission électorale indépendante ( CEI) ne devrait pas impacter non plus, les candidatures des opposants. " Mais nous allons à ces élections également en nous disant que nous n’allons pas faire la politique de la chaise vide. Ce sont les deux choses qu’il faut prendre en considération. Nous avons commencé donc par mettre sur la table les réformes que nous souhaitons. Nous disons que même si nous n’obtenons rien, il faut quand même aller à ces élections ", a-t-elle signifié. 

Simone Éhivet est revenu sur les crises qu’a connu la Côte d'Ivoire sous la gestion de son ex- époux, Laurent Gbagbo. Elle dit reconnaître les souffrances qu’ont connu les Ivoiriens à cette époque. " Nous sommes tous concernés par cette crise ivoirienne qui a été très laide. Et c’est la raison pour laquelle, quand je suis sortie de prison, j’ai insisté pour dire que la seule voie qui s’offre au peuple ivoirien, c’est la voie de la réconciliation... Je considèreque nous qui avions le pouvoirà cette époqu-là, nous avons le devoir d me demander pardon au peuple ivoirien. Parce que c’était nous qui dirigeons le pays. Et le peuple a souffert quand nous dirigeons le pays " a-t-elle avoué. 

Enfin, Simone Éhivet a notifié que les femmes et jeunes demeurent au cœur de son projet de société pour la présidentielle. " La jeunesse, ce sont les bras valides et robustes. Donc, on leur confie dans la société un certain nombre de responsabilités ", a conclu la candidate du MGC. 

Bema Bakayoko