Simone Ehivet Gbagbo reste parmi les personnes qui estiment que la question de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire n'a pas été entièrement résolue. Ainsi, cela reste un des chantiers qu'elle compte, une fois élue présidente de la République au soir du 25 octobre 2025, traiter.
"Mon pays a connu une crise très grave. De 2002 jusqu'à 2011, notre pays a été en crise. Il a même été en guerre civile. Il y a eu beaucoup de tristesse, de peine, de chagrin, d'humiliation, de division... et c'est pour ça que je fais de la réconciliation un des piliers de ma politique", a déclaré la candidate des présidentielles 2025.
Qui a par la suite expliqué le contenu de ce qu'elle appelle "réconciliation". "Quand je dis réconciliation, je dis que, dans la population ivoirienne, ceux qui se sont sentis meurtris, brimés, aient la force de pardonner. Que ceux qui ont été brisés, divisés, attaqués aient le courage de demander pardon", a fait savoir Simone Gbagbo.
Elle estime que dans ces différentes crises que le pays a connu, il y a eu beaucoup d'injustice et de perte en vies humaines. Et c'est également à ce niveau qu'elle veut agir. "Vous avez des hommes et des femmes qui ont perdu leur vie. Et ils sont nombreux, des milliers. Il faut que à ce niveau, il y ait un dédommagement qui soit versé à leurs familles. Il y a également beaucoup de biens qui ont été détruits. Donc il faut qu'il y ait des restitutions. Il faut qu'il y aient des dommages qui soient versés aux uns et aux autres", a-t-elle détaillé.
En somme, Simone Gbagbo reste convaincue qu'il y a du boulot à faire sur le plan de la réconciliation nationale dans le pays. Et c'est justement ce à quoi elle compte s'attaquer une fois à la tête du pays.
