
C’est dans une publication sur ses réseaux sociaux, ce mardi 21 octobre 2025, que le Secrétaire exécutif de l’ADCI, Israël Guebo, a donné la nouvelle. « Après consultation de ses bases, ADCI annonce qu’il ne soutiendra aucun candidat à la présidentielle dans les conditions actuelles, tout en rappelant son appel antérieur au sacrifice en vue d’une candidature unique de l’opposition pour renforcer les chances d’alternance. ADCI réaffirme sa mission d’éveil des consciences et d’action pour la dignité des Ivoiriens et Ivoiriennes, et appelle chacun à préserver la paix, la dignité et l’unité nationale », a-t-il déclaré.
En Clair, pour ce parti indépendant, c’est en étant unie que l’opposition pourra avoir la chance d’accéder au pouvoir d’Etat. Dans cette déclaration, le parti s’est également prononcé sur divers sujets d’actualité dans le pays. En ce sens, le parti a condamné les ‘’tentatives de verrouillage du processus électoral, toute confiscation du jeu démocratique et l’instrumentalisation de la Constitution au profit d’intérêts particuliers’’.

« ADCI condamne toutes les formes de violence - politiques, civiles ou policières - et exprime sa tristesse et sa solidarité envers les victimes et leurs familles. ADCI exige des enquêtes impartiales et la manifestation de la vérité pour toutes les affaires de morts, de blessures et d’arrestations survenues durant la crise, afin que les responsables soient identifiés et jugés. ADCI rappelle que le respect des libertés publiques (manifestation, expression, association) est un principe constitutionnel ; l’interdiction générale des rassemblements est inacceptable sans motifs sérieux et proportionnés », peut-on lire dans cette déclaration.
L’ADCI a aussi profité de ce moment pour apporter son soutien aux manifestants et autres acteurs politiques arrêtés ces derniers jours. « ADCI apporte son soutien aux personnes arrêtées, embastillées, contraintes à l’exil ou à vivre cachées du fait de la crise, et demande leur traitement juste et légal. ADCI dénonce l’usage des institutions et des ressources publiques pour instrumentaliser des autorités traditionnelles ou des acteurs locaux en échange d’avantages personnels », a-t-il dénoncé.