Jean Bonin n’a pas caché son admiration pour l’ex-préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, qui selon lui incarne de bonnes valeurs et capable de peser dans cette joute électorale à venir. Mieux, estime-t-il que cet ex-haut cadre de l’admiration ivoirienne fait partie du cercle fermé des intellectuels d’une rare honnêteté du pays. « Le préfet Vincent Toh Bi Irié est une personnalité que j’apprécie, personnellement, pour la clarté de sa pensée et la sobriété de son expression. C’est un homme dont les écrits traduisent une sincérité peu commune, une honnêteté intellectuelle rare, et une humilité qui force le respect. Il ne cherche pas à séduire par des artifices ou à captiver par des slogans. Il dit ce qu’il pense, calmement, et il le pense profondément », témoigne-t-il non sans mettre en lumière son implication dans la résolution de certains sujets brûlants du quotidien.
« Mais au-delà de la personne, il faut saluer l’homme d’idées. Toh Bi, c’est d’abord un intellectuel dans le sens noble du terme : un homme qui réfléchit, qui interroge la société, qui propose sans jamais imposer, et qui agit avec méthode. À la tête de son mouvement ‘’Aube Nouvelle’’, il ne se contente pas d’effleurer les sujets brûlants du quotidien ; il les explore avec sérieux et responsabilité : la cherté de la vie, le civisme, la cohésion sociale, la valorisation du capital humain, la jeunesse, la culture du mérite », indique-t-il non sans l’opposer à certains hommes politiques qu’il estime être « des populistes de circonstance ».
Vincent Toh Bi, pour réconcilier la politique avec l’éthique, et les ambitions personnelles avec le bien commun
Sans citer nommément ces politiciens qu’il présente comme des populistes de circonstance, Jean Bonin estime que le profil de Vincent Toh Bi est bien plus intéressant que celui de ceux voulant se montrer aux yeux des ivoiriens comme des hommes providentiels. Mieux, salue-t-il la démarche élégante et emprunte de beaucoup de lucidité du président de ‘’Aube Nouvelle’’. « Sa posture d’homme calme, posé, respectueux des institutions et des intelligences, est une bouffée d’oxygène. Un antidote à la légèreté ambiante, à cette quête effrénée de petites victoires personnelles sans lendemain », dit-il. Pour lui, il est loin d’être un opportuniste vivant à coup de buzz pour se donner de la visibilité.
« Pendant que certains jouent les populistes de circonstance, se drapant dans les habits du misérabilisme pour gagner des likes, ou errent dans le paysage politique à la manière de croque-morts à l’affût de chaque drame pour exister médiatiquement, lui choisit un chemin plus exigeant, moins bruyant, mais ô combien plus utile », a-t-il fustigé. Et Jean Bonin de se convaincre qu’avec la vision claire de l’ex-préfet d’Abidjan, il pourra apporter du nouveau dans la vie politique en Côte d’Ivoire. « Je suis convaincu qu’il peut, par ses idées et son style, apporter quelque chose de différent à notre vie politique. Dans une Côte d’Ivoire où triomphe souvent la culture du ‘’Gbairai’’, cette théâtralisation de la force, de la démagogie et du culte du paraître », s’est-il persuadé.
Tout en lui souhaitant bonne chance et lui traduisant ses vœux de réussite « dans cette compétition électorale qui s’annonce rude, âpre, sans concession… et peut-être même cruelle », Jean Bonin attire l’attention de Vincent Toh Bi Irié sur le fait que « la politique, sous nos tropiques, ne laisse que rarement place à la nuance, encore moins à la bienveillance ».
Philip KLA
