Laurent Gbagbo a d’ailleurs affirmé sa volonté de participer au scrutin avec ambition : « Nous allons aller aux élections et nous allons gagner les élections », a-t-il déclaré publiquement. Face à l'exclusion de certains candidats frappés par des décisions judiciaires, les discussions se concentrent désormais sur la possibilité d’une candidature unique de l’opposition. En mars dernier, une vaste coalition nommée « Cap-CI » a été formée, regroupant le PDCI, les formations politiques de Simone Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan, Charles Blé Goudé et d’autres. Cette alliance, qui se veut non idéologique, tente de peser face au RHDP d’Alassane Ouattara, bien que ce dernier n’ait pas encore officialisé sa propre candidature.
Cependant, l’unité de l’opposition reste fragile. Laurent Gbagbo, en froid avec plusieurs de ses anciens alliés, mène désormais son propre mouvement baptisé « Trop, c’est trop ». Quant à l’idée d’une candidature commune dès le premier tour, elle ne semble pas à l’ordre du jour. Il est davantage question, selon des sources proches de l’opposition, d’un éventuel ralliement autour d’un nom au second tour. Reste à savoir si le temps, et la pression croissante du calendrier électoral, parviendront à imposer un minimum de cohésion. Quant à l’idée d’une candidature commune dès le premier tour, elle ne semble pas à l’ordre du jour. Il est davantage question, selon des sources proches de l’opposition, d’un éventuel ralliement autour d’un nom au second tour. Reste à savoir si le temps, et la pression croissante du calendrier électoral, parviendront à imposer un minimum de cohésion.
Yacouba DOUMBIA
