
Lors de la clôture des travaux à Abidjan, le coordonnateur du projet, Dr N’Goran Koua Serge Béranger, a insisté sur deux leviers essentiels , L’alerte précoce grâce aux drones et aux capteurs satellitaires, capables de détecter les premiers signes de la maladie, le nettoyage des sous-bois, afin d’éliminer les mauvaises herbes qui servent de refuge à l’insecte vecteur du pathogène. « Quand la maladie s’installe, la verdure des cocoteraies vire progressivement au rouge. Grâce aux images aériennes, nous pouvons repérer rapidement les zones à risque », a expliqué Dr N’Goran, annonçant une mission pilote à Jacqueville pour tester ce modèle.
Au-delà de la surveillance aérienne, le projet encourage les structures de recherche à mettre à jour le suivi épidémiologique et à standardiser les indices de végétation pour renforcer la lutte. Le représentant du FONSTI, Pr Arnaud Kévin Dayoro, a salué la pertinence de cette initiative, soulignant qu’elle contribue à préserver non seulement le patrimoine forestier, mais aussi les revenus des communautés productrices. Il a toutefois rappelé que la poursuite du financement dépendra d’un plaidoyer solide, notamment pour sensibiliser les populations et accompagner les producteurs sur le terrain. « Si les responsables du projet montent un argumentaire solide et démontrent la nécessité d’être sur le terrain pour former et accompagner les producteurs, le FONSTI sera attentif à cette nouvelle orientation », a-t-il affirmé.
Pour rappel , le projet a démarré en décembre 2023, ce projet vise un objectif clair , assurer la durabilité des cocoteraies grâce à un système d’alerte précoce et des stratégies de gestion durable.