
Cet événement, axé sur le rôle des mutuelles sociales au sein des systèmes de protection sanitaire, a mis en lumière les récentes mesures gouvernementales en faveur des travailleurs informels.
Une mesure phare pour l’économie informelle
« La Côte d’Ivoire montre la voie avec une initiative remarquable : depuis le 1er mai, les travailleurs du secteur informel inscrits à la CMU peuvent désormais bénéficier directement des prestations de santé », a déclaré M. Agossou. Il a également souligné des avancées similaires dans d’autres pays de l’UEMOA, témoignant d’une dynamique régionale positive.
Devant le ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, le représentant du BIT a réaffirmé l’engagement de son institution et de ses partenaires à soutenir la mise en place d’une protection sociale solide et inclusive en Afrique de l’Ouest.
Deux jours de réflexion pour une mutualisation efficace
Organisé par le BIT en collaboration avec l’UEMOA et la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES), cet atelier de deux jours vise à concrétiser les recommandations du BIT et du Comité consultatif de la mutualité sociale (CCMS). Les débats portent notamment sur l’intégration des mutuelles communautaires dans les systèmes nationaux de santé et les mécanismes de délégation de services.
Parmi les participants figurent des représentants des ministères de la Protection sociale, des institutions nationales, des partenaires sociaux et des membres du CCMS. Avec près de 19 millions de personnes couvertes (soit 51 % de la population), la Côte d’Ivoire confirme son leadership dans la lutte pour l’accès aux soins pour tous.
Joël DALLY