
Expliquant le bien-fondé de la démarche, Maizan Koffi Noel a indiqué que le renouvellement de la convention vise à adresser les problématiques en vue d’une collaboration optimale dans le cadre de la prise en charge systématique des frais médicaux de toutes les victimes des accidents corporels de la voie publique.
Nous adaptons nos stratégies et notre mode opératoire
« Nous nous donnons les moyens pour mettre en œuvre la mission que l’Etat nous en joint. Nous adaptons nos stratégies et notre mode opératoire pour être à la hauteur de la mission nouvelle que l’Etat nous a confiée. Au regard de l’élargissement du champ d’intervention du FGA, nous avons estimé qu’il fallait procéder à un recadrage de l’ensemble de notre mode opératoire inscrit dans l’ensemble des conventions que nous avons passé avec les CHU. Cette convention avec le CHU de Cocody nous permettra de juguler les problématiques, notamment celles liées aux coûts exponentiels du matériel d'ostéosynthèse », a-t-il notifié.
Il a salué le renouvellement du partenariat et a donné la garantie de pouvoir exécuter l’ensemble des prérogatives pour le bonheur des populations et plus spécifiquement les accidentés admis au CHU de Cocody . « C’est une avancée notable. Car la convention permet de résoudre un gros problème auquel nous sommes fréquemment confrontés. En effet, lorsque les patients sont évacués aux urgences du CHU, dans bien des cas, il n’y a personne pour enclencher rapidement les formalités administratives nécessaires. C’est à ce niveau que l’intervention du FGA est salutaire. Car il nous fait gagner des minutes précieuses pour la prise en charge et vient soulager les patients qui n’ont pas les moyens de s’offrir du matériel d'ostéosynthèse nécessaire pour leur prise en charge », s’est-il réjouit.
Pour rappel, Le FGA dispose à ce jour de onze (11) bureaux opérationnels répartis dans tous les CHU, les CHR et hôpitaux à Abidjan, Yamoussoukro, Bodo (N'douci), Bondoukou, Bouaké, Dimbokro, Korhogo, San-Pedro.
Bema Bakayoko