Société

Santé publique : La Côte d’Ivoire déclare la "guerre" totale au paludisme

sante-publique-la-cote-divoire-declare-la-guerre-totale-au-paludisme
PARTAGEZ
Le gouvernement ivoirien redouble d’efforts dans la lutte contre le paludisme, maladie qui demeure l’une des principales causes de décès dans le pays.

Avec plus de 2,8 % des cas et décès mondiaux enregistrés en 2023 et un lourd tribut payé en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire figure parmi les dix nations les plus touchées au monde.

Face à ce constat, l’État a multiplié les actions concrètes. Depuis 2017, la gratuité du traitement du paludisme simple a été instaurée pour l’ensemble de la population. En 2021, près de 19 millions de moustiquaires imprégnées ont été distribuées dans les foyers, un geste fort pour freiner la propagation de la maladie.

Le Programme Social du Gouvernement a renforcé cette dynamique entre 2022 et 2024, en offrant des soins gratuits à plus d’un million de femmes enceintes et à plus de six millions d’enfants. Pour atteindre les localités les plus enclavées, des équipes mobiles de santé sillonnent désormais le territoire, tandis que des campagnes de démoustication visent les zones les plus vulnérables.

Innovation majeure : l’introduction du vaccin contre le paludisme dans le calendrier national de vaccination. Déjà, plus de 250 000 enfants ont été immunisés dans 38 districts sanitaires, une avancée saluée par les autorités sanitaires.

Depuis 2023, la gratuité s’est étendue au traitement du paludisme grave pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Le dépistage rapide est également devenu gratuit dans les centres publics, permettant une meilleure prise en charge.

Pour rapprocher l’information des citoyens, les numéros 143 et 101 sont disponibles afin d’orienter et sensibiliser la population.

Avec ces réformes, la Côte d’Ivoire entend non seulement réduire la mortalité, mais surtout atteindre l’objectif ultime : un pays libéré du paludisme.