
En ligne de mire les attaques verbales visant la République française, partenaire diplomatique de longue date de la Côte d’Ivoire. Dans ce texte ferme, le magistrat rappelle que la liberté d’expression ne permet pas tout. Depuis quelques jours, les plateformes numériques sont le théâtre de messages virulents contre la France.
Certains internautes, emportés par la colère ou l’indignation, ont franchi la ligne rouge. Insultes, propos hostiles. Le communiqué ne cite aucun nom, mais le signal est clair. Les autorités suivent de près ce qui se dit en ligne. Et si les publications compromettent les relations diplomatiques du pays, la justice pourrait intervenir. Selon le Procureur général, il a insisté en ces termes " S’exprimer librement ne signifie pas insulter ou s’ingérer dans les affaires d’un autre État.
La Côte d’Ivoire, en tant que nation souveraine, a des obligations envers ses partenaires. Et ces obligations passent aussi par le respect dans les discours publics." Ce rappel à l’ordre vise à contenir les tensions et à préserver les liens diplomatiques. Les internautes sont donc prévenus "les mots ont un poids, et parfois, un prix. La justice pourrait bien se charger de le rappeler."