
D'une part, les fêtes de fin d'année et de l'autre, la Coupe d'Afrique des nations (CAN). Ainsi, les populations seront amenées à circuler et à se déplacer partout dans le pays. Moment crucial où les accidents de la circulation sont parfois légion.
Dans le but de réduire au maximum les risques d'accidents et d'éviter les morts, le Conseil supérieur des fédérations des syndicats des chauffeurs professionnels des transports des marchandises, voyageurs et assimilés de Côte d'Ivoire, est sorti de sa réserve pour lancer un appel aux acteurs du secteur. C'était lors d'une conférence de presse qui s'est tenue, le samedi 20 décembre 2025, à Yopougon.
"Camarades chauffeurs professionnels, nous sommes dans la deuxième quinzaine du mois de décembre. Et vous convenez avec moi que c'est la période la plus sensible de notre métier de l'année. En effet, pendant cette période, la population se déplace beaucoup. Les gares et les rues sont bondées de passagers...", a rappelé le président de cet organe, Sanogo Issa.

Pour lui, dans cette période, les chauffeurs sont souvent attirés par la volonté du gain facile. "Chaque chauffeur veut donc transporter le maximum de passagers afin de doubler, tripler ou quadrupler sa recette, c'est bien. Mais mettons nous toujours en tête qu'il faut être en vie et en bonne santé pour jouir des bénéfices que nous réalisons. Une fois mort, nous perdons tout. J'exhorte donc tous les chauffeurs professionnels, qui empruntent nos routes, en agglomération comme en rase campagne en cette période sensible de notre métier, le respect strict du code de la route afin d'éviter d'endeuiller des familles car rien ne vaut la vie", a-t-il invité.
Aux chauffeurs des poids lourds, Sanogo Issa les a également invités à remonter le règlement 14 de l'UEMOA. Car en le faisant, a-t-il ajouté, c'est le conducteur qui gagne. En clair, pour le président de ce Conseil supérieur, la Côte d’Ivoire a le droit d'être championne en football, en cacao, mais pas en accident.