Lors de la levée des corps, une peine immense planait sur l’assemblée. La ministre Myss Belmonde Dogo, les yeux embués de larmes, a partagé l’indicible souffrance des proches. Son « Adieu » résonna comme un cri du cœur, chargé d’émotion et de respect pour ces jeunes âmes emportées trop tôt. Aux côtés du ministre Adjé Silas Metch et des autorités locales, elle a tenté d’apporter un réconfort à une communauté en détresse, bien que les mots semblent dérisoires face à une telle perte.
Tiaha pleure. Tiaha se souvient.
La douleur se lisait dans chaque regard, chaque silence, chaque souvenir de ces enfants qui, hier encore, animaient les rues de leurs rires. La fête de la résurrection s’est muée en un adieu déchirant, où le vide laissé par leur absence est insupportable. Comment surmonter la perte d’un enfant, ce trésor dont l’avenir brillant a été tragiquement interrompu ?
Dans ces moments d’extrême affliction, la ministre a encouragé les familles à garder foi en l’avenir, malgré l’injustice de ce drame. Si ses paroles ne sauraient apaiser une telle souffrance, elle a assuré que les pensées du Gouvernement ivoirien accompagnaient ces petits anges, désormais partis trop tôt.
Face à l’incompréhensible, la redaction L’AVENIR reste aux côtés des familles endeuillées, partageant leur peine et leur quête de sens, tandis que l’ombre de cette absence les marquera pour toujours.
Joël DALLY
