
Dans un réquisitoire définitif daté du vendredi 1er août 2025, le parquet de Nanterre demande la mise en accusation devant la cour criminelle du footballeur international marocain âgé de 26 ans. De fait, le parquet de Nanterre a demandé la mise en accusation d’Achraf Hakimi devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine, afin qu’il soit jugé pour viol. « Il appartient désormais au magistrat instructeur de prendre sa décision dans le cadre de son ordonnance », indique le parquet. En cas de procès pour viol, ile footballeur encourt une peine pouvant aller jusqu’à quinze ans de prison.
L’avocate d'Achraf Hakimi, Fanny Colin, confirme que le parquet a requis un procès. « L'accusation, c'est-à-dire le Parquet, est dans son rôle, c'est à dire de tenter de réunir des éléments à charge. Mais j'ai la connaissance du dossier et je peux affirmer qu'il existe de très nombreux éléments à décharge. Ce sera le rôle de la défense de les mettre en avant. Dans cette affaire, nous nous battrons jusqu'au bout pour que la vérité éclate et qu'il soit dit et entendu qu'Achraf Hakimi n'a absolument rien dit et rien fait, qu'il n'a rien à se reprocher », a-t-elle confié aux médias français.
L’avocate du footballeur remet en cause la version de la victime qu'elle juge « incohérente ». « Dans des affaires de viols ou d'agressions sexuelles, dans 99,9% des cas, vous avez des expertises psychologiques qui vous disent qu'il y a un symptôme, un syndrome post-traumatique, n'importe quoi, un cauchemar, une prise de poids, une perte de poids. Là, rien », défend--t-elle. De son côté, Me Rachel-Flore Pardo indique que sa « cliente accueille cette nouvelle avec un immense soulagement ».
Le viol présumé aurait eu lieu le samedi 25 février 2023, à la veille du Classique entre l’OM et le PSG, pour lequel Hakimi était forfait. Une jeune femme de 24 ans avait expliqué aux policiers avoir rencontré le joueur via le réseau social Instagram, le 16 janvier. Les deux auraient commencé à discuter, et c'est le 25 février, dans la nuit, qu'elle se serait rendue au domicile du joueur à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), avec un VTC commandé par Hakimi. Selon la jeune femme, l'international marocain l'a embrassé sur la bouche et la poitrine sous les vêtements, alors qu'elle lui disait non. Elle ajoute qu'il a effectué une pénétration digitale pendant quelques secondes, alors même qu'elle avait refusé. Elle dit enfin l'avoir alors repoussé avec son pied, avant d'envoyer un SMS à une amie venue la chercher, relate BFM TV.