
À 27 ans, Hakimi devient le cinquième Marocain à décrocher cette distinction, rejoignant des légendes comme Ahmed Faras (1975), Mohamed Timoumi (1985), Zaki Badou (1986) et Mustapha Hadji (1998). Un héritage qu’il honore avec brio.
Sur le terrain, Hakimi a livré une saison exceptionnelle. Pilier du PSG, il a été un acteur clé dans la conquête de la Ligue des champions, de la Supercoupe d’Europe et des titres nationaux. Sa maîtrise du couloir droit, sa capacité à alterner entre défense solide et percées offensives fulgurantes, ont marqué les esprits tout au long de l’année. En sélection, le Lion de l’Atlas n’a pas déçu. Leader naturel, il a porté le Maroc dans les grandes compétitions internationales, incarnant l’esprit combatif et l’ambition d’une équipe en pleine ascension.
Face à des concurrents de renom comme Mohamed Salah, Hakimi s’est imposé par sa régularité, son influence dans les moments décisifs et son impact des deux côtés du terrain. Il succède ainsi à Victor Osimhen, avec une élégance et une détermination qui forcent le respect.
Ce Ballon d’Or africain vient couronner bien plus qu’une saison réussie : il consacre un joueur au sommet de son art, un ambassadeur du football marocain et africain, et une figure emblématique d’une génération dorée qui fait rayonner le Royaume sur la scène mondiale.