
Dans son propos liminaire, la ministre Françoise Remarck a remercié le président de la République, Alassane Ouattara, pour son soutien constant au secteur des arts et de la culture en Côte d’Ivoire. Soutien, selon elle, a permis au pays de connaitre un rayonnement important au niveau international. « Depuis plus de dix ans, sous la houlette du Chef de l’État, le secteur culturel a connu des avancées majeures en matière de règlementation, de formation, et de professionnalisation, des infrastructures, de protection des droits d’auteur, de coopération culturelle qui concourent au rayonnement de notre pays », a-t-elle relevé.
Si tous ces chantiers ont pu être réalisés depuis sa nomination le 22 avril 2022, c’est bien parce que le président de la République a placé sa confiance en elle. Et elle dit lui réitérer sa gratitude non sans traduire ses remerciements aux Premiers ministres Patrick Achi et Robert Beugré Mambé. Françoise Remarck qui a salué l’annonce de la candidature à la présidentielle d’octobre 2025 a partagé avec son auditoire ainsi que les internautes toutes les réalisations du Chef de l’Etat depuis son arrivée à la tête du pays et particulièrement dans le domaine de la culture.
Avec ses 32 directions régionales, 09 directions rattachées au Cabinet, 07 directions centrales, ainsi que 11 structures et institutions sous tutelle, les missions du ministère de la Culture et de la Francophonie sont entre autres la défense, la protection, et la promotion du patrimoine culturel, l’amélioration de la rentabilité économique et sociale des produits culturels, le renforcement de la représentation de la Côte d’Ivoire dans les instances francophones et culturelles à l’international. Des missions qu’elle conduit avec plus de 3 000 collaborateurs qui l’accompagnent « chaque jour, avec engagement, sérieux et passion ».
Françoise Remarck se dit très passionnée surtout quand il s’agit de parler culture. Elle qui, évoque-t-elle, son histoire personnelle est marquée par un brassage culturel familial. De fait, apprend-t-elle, née à Adjamé, elle a grandi à Koumassi, et sa famille est aussi originaire de Dimbokro. « Je fais partie de cette génération qui a été marquée par des émissions mythiques, telles que ‘’Podium’’ et/ou ‘’Théâtre chez nous’’ et qui a vu l’évolution de tous les courants musicaux, dans la mode, au cinéma, ou au théâtre », a-t-elle confié.
La ministre de la Culture et de la Francophonie est diplômée de l’École supérieure de commerce d’Abidjan (ESCA), avant de poursuivre un Executive MBA à HEC Paris. Au niveau professionnel, elle a travaillé dans différents groupes qu’elle a dirigés aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’international. Mariée et mère de trois enfants, elle dit être heureuse d’être aujourd’hui grand-mère. « J’ai la joie immense d’avoir une magnifique petite-fille. Elle me rappelle, par sa spontanéité, à quel point la famille est le premier espace de transmission culturelle, de valeurs, d’identité et de mémoire », a-t-elle témoigné.