
Près de 10 000 passionnés ont répondu à l’appel du “King Billi” pour une soirée qui fera date dans l’histoire musicale ivoirienne.
Une performance transcendante Dès les premières notes, l’ambiance s’est révélée électrique. Soum Bill, installé désormais à Paris, n’a rien perdu de sa ferveur. En revisitant ses classiques, il n’a pas seulement chanté , il a vibré, transmis, et reconnecté avec un public longtemps resté “orphelin” de sa voix. Ce concert relevait plus du devoir que du divertissement. À Abidjan, on dit “on libère en zouglou”... Et ce 2 août, le peuple a libéré haut et fort.
Une émotion partagée Les cris, les larmes et les chants se sont entremêlés dans un élan d’unité transcendant les générations. Ce n’était pas qu’un spectacle : c’était une réaffirmation de l’identité culturelle, une célébration des sonorités profondes qui font vibrer le cœur ivoirien.
Un message d’amour et de lutte À l’issue de la soirée, l’artiste a publié sur Facebook un message poignant : « 10 000 cœurs. 10 000 voix. 10 000 âmes réunies pour écrire ensemble une page inoubliable de notre histoire... Le combat continue. L’amour reste. », a déclaré l'artiste.
Par ces mots, Soum Bill ne célèbre pas seulement un succès musical. Il pose un acte de foi dans l’art engagé, en rappelant que la musique peut rassembler, guérir et porter un pays vers l’avenir.
Une soirée, une légende Ce concert fut bien plus qu’un événement. Il fut un cri du cœur, un retour aux sources, une ode à la résilience et à la mémoire collective. Et à travers cette communion, Soum Bill s’impose, encore et toujours , comme une figure emblématique du zouglou, et plus largement, de l’âme ivoirienne.