La Côte d’Ivoire assiste depuis le vendredi 19 décembre 2025, à la campagne électorale des élections législatives. Et ce sont plus de 1000 candidats qui sont en lice dans cette compétition démocratique.
Mais pour s’assurer du bon déroulement du scrutin, une forte délégation de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), s’est déplacée en Côte d’Ivoire à l’effet d’échanger, entre autres avec la Haute autorité de la communication audiovisuel (HACA). La rencontre s’est tenue, ce mardi 23 décembre 2025.
Au cours de l’échange, le président de la HACA, Me René Bourgoin a rassuré ses hôtes sur le respect des normes de diffusion et publication liées à ces élections. Car, faut-il le rappeler, cette rencontre s’inscrivait dans la mission de l’OIF visant à évaluer la conformité du processus électoral aux standards démocratiques de la Déclaration de Bamako.
Cette déclaration, faut-il le souligner, faut référence au respect des droits de l’Homme et des libertés individuelles. Ainsi, Me René Bourgoin a exposé les différents piliers mis en place afin de garantir un environnement médiatique apaisé.
Il s’agit de la garantie de la liberté de communication et l’indépendance des médias ; l’accès équitable des formations politiques aux médias audiovisuels ; Le respect des huit (8) décisions de régulation adoptées en octobre 2025 et qui encadrent strictement les médias publics, privés, institutionnels, ainsi que les nouveaux enjeux liés à l’intelligence artificielle et la gestion des discours de haine et la bonne coopération avec les plateformes numériques.
Au menu des échanges également, la lutte contre la désinformation et la haine en ligne. A ce niveau encore, la HACA s’est montrée très confiante. Et ce, grâce à sa Direction des plateformes numériques qui a pour mission de veiller à la modération des actions en période électorale.
La délégation de l’OIF conduite par Nadia El Yousfi est, à son tour revenue sur plusieurs défis liés aux élections en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier. L’égalité de traitement pour assurer une visibilité équilibrée aux candidats malgré l’absence de subvention étatique directes pour leur communication ; la neutralité de l’information pour garantir que le traitement journalistique reste impartial pour préserver la crédibilité du processus électoral.
