La troisième édition du Guiendé Festival n’a pas seulement célébré les traditions locales : elle a porté haut les valeurs d’éducation et de paix, dans un contexte électoral particulièrement sensible.
Un message fort à la jeunesse
Parrain de l’événement, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani n’a pas manqué de saisir cette tribune pour interpeller les consciences. À l’approche de l’élection présidentielle du 25 octobre, il a tenu à rappeler l’importance du calme et du discernement, notamment chez les jeunes. “La Côte d’Ivoire est bouclée. Nous n’allons pas tolérer que des jeunes instrumentalisés viennent mettre des barricades pour barrer la route à tous ceux qui veulent se déplacer”, a-t-il martelé, appelant à une mobilisation pacifique et responsable.
Éducation, développement et cohésion
Au-delà de l’appel à la paix, le ministre a salué les avancées concrètes dans la région du Gontougo. Il a mis en lumière les efforts du Président Alassane Ouattara en matière d’électrification des villages et d’accès à l’éducation, tout en soulignant les chantiers en cours à Bondoukou et Tanda. Ces réalisations, selon lui, témoignent d’une volonté politique forte de rapprocher les services publics des populations rurales.
Un festival engagé
Le Guiendé Festival, bien plus qu’un simple rendez-vous festif, s’est imposé comme un espace de dialogue et de sensibilisation. À travers les danses, les chants et les discours, les organisateurs ont voulu rappeler que la culture peut être un vecteur puissant de cohésion sociale. Une note du service de communication du ministre souligne que cette édition a permis de “promouvoir la culture locale, l’éducation et la paix civique”, tout en préparant les esprits à une échéance électorale cruciale.
Entre tradition et modernité, Guiendé trace sa voie
Ainsi, dans une ambiance mêlant ferveur populaire et engagement citoyen, le village de Guiendé a démontré que la culture peut être un levier de transformation sociale. À l’heure où les tensions politiques peuvent fragiliser le tissu national, ce festival apparaît comme une bouffée d’optimisme et un appel à la responsabilité collective.
