
Plus qu'un spectacle, cette comédie musicale « nous replonge dans la parole divine », a fait savoir le Premier ministre pour qui l'enseignement véhiculé par cette mise en scène nous invite à la tolérance et au pardon. « C'est un enseignement de la démarche religieuse sur le pardon et la fraternité. Un bon exemple pour les Ivoiriens. En Côte d'Ivoire, nous sommes tous des frères. Et nous sommes unis par un territoire, qu'on soit musulman, chrétien...», a dit Siaka Camara, Vice-Président du Conseil national islamique. Le roi des abouré éhivé de Bonoua, Miessan Kakou Venance, a salué l'esprit de ce spectacle. « Ça fait partie du quotidien que nous vivons », a-t-il indiqué.
Assandé Fargas, la tête pensante de cette mise en scène, a exprimé sa reconnaissance au Premier ministre qui selon lui a été d'un soutien capital pour la réalisation de cette comédie musicale. « Je rêvais depuis longtemps d'une vraie cohésion artistique entre les générations de théâtre de Côte d'Ivoire. Le Premier ministre nous en a donné l'occasion. Et de porter la parole d'amour et de réconciliation », a-t-il témoigné. Des dinosaures du théâtre ivoirien y ont joué et apporté leur touche. Ce sont, notamment, Bienvenu Neba, Thérèse Taba, Bomou Mamadou, et bien d'autres jeunes talents ivoiriens.
Cette comédie musicale s'inspire de l'œuvre originale "Joseph esclave du Dieu vivant" de feue Mambé Beugré Djedji Marthe, épouse du Premier ministre.