
Du 21 au 25 juillet, ils prennent part à un atelier de renforcement des capacités axé sur l’analyse environnementale des sols, de l’eau et de l’air.
Cette formation, pilotée par l’ONG Coginta avec le soutien financier de l’Union européenne, s’inscrit dans le cadre du projet SECORCI 2 (Sécurisation et valorisation de l’exploitation aurifère artisanale). Objectif : fournir aux participants des outils concrets pour mesurer les impacts des activités humaines, en particulier ceux liés à l’orpaillage artisanal, sur les matrices réceptrices de l’environnement.
« Nous voulons renforcer les compétences locales pour un encadrement plus technique et une action plus rapide face à la dégradation écologique », explique Dr Coulibaly Bakary, formateur principal de la session.
Au programme : huit modules couvrant des thèmes cruciaux tels que la pollution, les puits de carbone, la réglementation environnementale, ou encore les mécanismes du marché du carbone.
Dr Yapo Armand, expert environnemental à Coginta, souligne l’enjeu sécuritaire de cette initiative : « L’orpaillage illégal est non seulement un défi écologique, mais aussi un vecteur potentiel d’instabilité. Ce renforcement de capacités participe à la prévention des risques liés à l’extrémisme violent dans cette zone sensible. »
Avec cette initiative, Tengréla entend devenir un exemple en matière de gestion durable des ressources naturelles et de lutte contre les menaces environnementales et sécuritaires croissantes dans le septentrion ivoirien.