Un tournant qui s’est matérialisé lors d’un atelier de haut niveau, marqué par le lancement officiel de la feuille de route nationale, en présence d'acteurs clés et partenaires techniques.
De la stratégie à l’action
Après avoir défini les grandes lignes politiques et stratégiques, le pays amorce désormais l’opérationnalisation de son ambition maritime. En effet, comme l’a affirmé Gouromenan Assoumany, représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques, « le gouvernement ivoirien a inscrit l’économie bleue comme un levier stratégique de développement durable, en exploitant de manière responsable nos espaces aquatiques riches en potentiel. »
Ainsi, cette feuille de route ne se limite pas à une vision sectorielle. Elle articule de manière cohérente des domaines tels que la pêche, l’aquaculture, le tourisme, les énergies renouvelables et l’adaptation au changement climatique, dans un cadre de gouvernance inclusive.
Un projet à triple impact : environnemental, économique et social
Hélène N’Garnim-Ganga, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a salué « l’engagement constant » du ministère et souligné que « ce projet n’est pas uniquement environnemental. Il est économique, social et stratégique. Il ouvre des perspectives concrètes pour l’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes. »
Le lancement officiel a également été rythmé par des présentations techniques, des ateliers collaboratifs sur les risques, l’élaboration d’un plan de communication, et la mise en place d’outils de suivi-évaluation, posant les bases d’une coordination renforcée entre institutions, partenaires financiers et acteurs de terrain.
Une vision partagée pour un avenir résilient
Au-delà du symbole, cette mise en œuvre concrète consacre une ambition nationale : faire de l’économie bleue un pilier fort du tissu économique ivoirien. Elle vise à garantir la sécurité alimentaire, soutenir la croissance verte et favoriser un développement local inclusif.
Vers un modèle ivoirien d’économie bleue
La Côte d’Ivoire trace donc sa propre voie vers une économie bleue, résiliente et inclusive. Un modèle qui pourrait inspirer d’autres nations africaines en quête de transformation durable, au carrefour de l’innovation, de l’équité et de l’action climatique.
