
Cette opération, menée en présence de plusieurs autorités administratives, judiciaires, coutumières et ministérielles, marque une nouvelle étape de la lutte contre les jeux clandestins en Côte d’Ivoire.
Déjà amorcée à Bouaflé en février 2024, cette vaste campagne d’assainissement vise à protéger la population des dérives liées au jeu illégal : arnaques, pertes financières, exposition des données personnelles et risques d’addiction.
Le président du conseil de régulation de l’ARJH, Jules Dally, a salué le soutien de l’État et du président Alassane Ouattara dans la mise en place de cette institution stratégique. « La prolifération des jeux de hasard illicites a des conséquences négatives sur l’économie ivoirienne qui perd chaque année des dizaines de milliards en taxes non perçues », a-t-il déploré, réaffirmant la détermination de l’organe à poursuivre sa mission.
De son côté, le directeur général de l’ARJH, Kouakou Hyacinthe Okou, a annoncé de prochaines initiatives, notamment une tournée nationale de sensibilisation et les assises annuelles des jeux de hasard avec les opérateurs du secteur. Objectif : instaurer un dialogue constructif pour éradiquer durablement les pratiques illégales.
Présent à la cérémonie, le sous-préfet de Bingerville, Kapié Koné, représentant le préfet d’Abidjan, a salué une action exemplaire contre un phénomène qui sert de relais au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme.
Créée par la loi du 27 mai 2020, l’ARJH poursuit ainsi son engagement pour un secteur des jeux plus sûr, mieux encadré et bénéfique à l’économie nationale.