Vous venez à nouveau d’être désigné par le parti comme son candidat aux Législatives à Lakota sous-préfecture. Quelles sont vos impressions à chaud ?
Je voudrais, de prime abord, remercier le Président Alassane Ouattara pour la confiance placée en ma modeste personne. Je le remercie de m'avoir choisi pour être, je dirais, son candidat pour les Législatives dans la circonscription de Goudouko-Niambézaria. Je voudrais, par votre canal, lui traduire toute ma reconnaissance. Ce choix est la concrétisation, la continuité de ce que nous avons commencé depuis 2011.
A ce propos, quel bilan faites-vous de votre dernière mandature ?
Quand j'ai été élu à la tête de la circonscription de Goudouko-Niambézaria, elle était complètement délaissée. Il n'y avait pas de route, il n'y avait pas d'école, il n'y avait pas d’électricité. On était à 30% de taux d'électrification. Aujourd'hui, grâce au président Alassane Ouattara, nous sommes à 100% de taux d'électrification. Nous avons fait des routes, permis l'électrification, des réseaux téléphoniques.
Je peux dire qu'il y a un vent de changement. Et aujourd'hui, la bonne nouvelle, c'est que c'est le bitume que le chef de l’Etat offre, allant de Lakota en passant par Niambézaria, Neko, qui est le village de feu Boga Doudou jusqu’à Gueyo. C’est vraiment un grand signe de soulagement et de développement que la circonscription va connaître.
Pensez-vous que votre choix repose sur les actions locales ou plutôt sur votre capacité à mieux porter la voix du président Ouattara à vos parents ?
Il faut dire qu’en plus des infrastructures, il y a aussi la fidélité au parti. Oui, depuis 2013, c'est deux fois maire, une fois député que j’ai été. Là, nous partons pour être deux fois député. Donc ça fait quatre étoiles. C'est une fidélité stable que nous engageons et que nous démontrons au Président Alassane Ouattara parce que la reconnaissance est importante. Il a apporté un regard positif au niveau même du département. Aujourd'hui, on voit le goudron à Lakota, le développement à Divo et partout dans la région.
C’est vraiment un signe de reconnaissance de notre fidélité. Et puis nous voyons le travail, de façon générale, en Côte d'Ivoire, du Président Alassane Ouattara. Donc nous faisons bloc derrière lui. Il peut toujours nous faire confiance. Avec lui, la Côte d'Ivoire avance, la Côte d'Ivoire gagne.
Est-ce à dire que le Président Ouattara a trouvé en vous un interlocuteur fidèle entre vos parents et lui ?
Évidemment. Aujourd'hui, je ne peux que m’en réjouir. Déjà, en 2020, aux élections présidentielles, le Président Ouattara a eu 94% de suffrages exprimés. En 2025, la confiance a été renouvelée. Nous avons encore eu 94% à 95%. Nos parents ont compris que leur intérêt, c’est avec le Président Alassane Ouattara qui a beaucoup fait pour eux.
Je pense que nous sommes le point focal qui véhicule fidèlement le message du président aux parents. Des messages de paix, d'une Côte d'Ivoire solidaire, de fraternité. Aujourd'hui, nos parents veulent le développement. Et ils peuvent l'avoir avec le Président Alassane Ouattara.
Honorable, qu'attendent de plus les populations du Lôh-Djiboua du Président Alassane Ouattara ?
Les populations attendent encore plus d'écoles, de centres de santé, plus de routes, de châteaux d'eau et l'extension de l'électrification. Le Président Ouattara est à la tâche pour poursuivre l’œuvre de développement de nos régions. Les chantiers sont en train de s'ouvrir au fur et à mesure dans notre circonscription.
Y a-t-il des dossiers chauds qui vous attendent pour cette autre mandature ?
Il n’y a pas de véritables dossiers chauds. Sauf qu’il y a quelques grandes localités, de gros villages à ériger en chefs-lieux de sous-préfecture pour accentuer la proximité avec l’administration. C'est la volonté des parents. Et comme je l’ai déjà énuméré, nous avons besoin d’écoles et de centres de santé… Le goudron de Lakota, Néko, Nambezaria, Guéyo est également l’un des dossiers chauds que le président est en train de gérer pour nos populations. Aujourd'hui, nous sommes en train de négocier pour avoir le goudron de Lakota à Goudouko.
Au niveau du parti, que pensez-vous de l’arbitrage par rapport aux candidatures ?
Le parti a misé sur un socle. Vous savez, à la dernière mandature, il y a eu un renouvellement de 50% pratiquement. Cette fois-ci, le président a bien voulu reconduire la quasi-totalité des députés. Parce qu'il faut créer un socle solide avec des députés expérimentés qui ont fait 5 ans ou 10 ans. Nous avons eu quand même une mandature exceptionnelle.
En guise de reconnaissance envers ses députés, le président a bien voulu reconduire en tout cas 95% d’entre eux. En tout cas, nous lui disons merci. Parce qu'aujourd'hui, nous constituons un socle solide pour effectivement permettre au président de continuer à bien gérer le mandat présidentiel.
Jadis, Lakota était considéré comme un bastion imprenable du PPA-CI. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Non, depuis des années Lakota n'est plus un bastion du FPI ou PPACI. Lakota demeure un bastion du RHDP qui est bien implanté. Et vous verrez que nous allons récupérer la mairie aux prochaines élections municipales. Je vais peser de tout mon poids. Nos parents ont compris, effectivement, que le travail que nous avons abattu a été interrompu et ils le regrettent.
Nous continuons les actions sur le terrain car Lakota a besoin de développement pour satisfaire les besoins des populations.
Comment vos parents ont-ils accueilli la nouvelle de votre choix pour les Législatives ?
C’est avec joie et fierté. Le seul mot que je peux leur dire, c'est de toujours me faire confiance. Je sais qu’ils me font confiance, je n’en doute pas. Qu’ils fassent confiance aux députés choisis par le parti. Qu’ils fassent confiance au Président Alassane Ouattara et qu’ils ne se laissent pas instrumentaliser mais qu’ils regardent le développement. Ils doivent sortir massivement le 27 décembre prochain pour voter et dire merci au Président Alassane Ouattara.
Venance KOKORA
