
Initiée par le ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, cette rencontre avait surtout pour objet de sensibiliser ces acteurs agricoles. Piloté par la Direction des déchets industriels et substances chimiques (DDISC), ce rendez-vous visait la mise en œuvre du Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH).
« L’agriculture constitue l’épine dorsale de notre économie et emploie une part importante de notre population active. Ce secteur vital utilise quotidiennement une grande quantité de produits agrochimiques pour son développement. Ces produits, bien qu’ils jouent un rôle prépondérant dans le développement de l’agriculture, ne sont pas sans risque », a déclaré le représentant de la Directrice générale de l’Environnement, N’Da Konan Degrâce.

A l’écouter, le SGH a pour mission d’uniformiser la classification des produits chimiques, tout en communicant sur ses différents dangers. « Il promeut une uniformisation de la classification et de l’étiquetage des produits chimiques. Sa mise en œuvre va permettre aux utilisateurs de produits chimiques de connaître et de comprendre clairement les dangers des produits grâce à des pictogrammes universels, des mentions de dangers compréhensibles par tous et des conseils de prudence adaptée », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le Directeur exécutif de l’Association des importateurs de pesticides en Côte d’Ivoire, Justin Yoboué, a salué cette initiative du ministère dirigé par le ministre Jacques Konan Assahoré. Car en tant qu’importateurs, l’étiquetage constitue un élément très important dans leur travail. « Nous sommes l’association des importateurs de pesticides. Nous faisons rentrer des produits pesticides en Côte d’Ivoire que nous homologuons et que nos planteurs vont utiliser pour la production. L’étiquetage est un des éléments importants dans ce processus d’homologation », a-t-il indiqué.